Les Unes

Restreinte pour le Figaro littéraire, Dans les pas de Philéas Fogg qui ressuscite pour l’occasion les exploits de Cocteau ou Nellie Bly Le tour du monde en 72 jours (Éditions du Sous-sol).

Dépaysement également avec La galaxie jacques Abeille  pour La Croix : Francine de Martinoir y résume l’oeuvre qui a commencé en 1982 et qui s’étend sur plusieurs volumes aujourd’hui. Les éditions le Tripode en assure la publication et la continuité d’une certaine manière puisque l’oeuvre se développe sur plusieurs volumes à présent mais aussi les branches nouvelles, puisqu’elles se ramifient en de nouveaux espaces, y compris espaces d’édition. « Des personnages apparaissent , disparaissent comme au creux d’un rêve, pour revenir dans une autre fiction ou dansdes mémoires, témoignages d’ancêtres, cahiers évoqués au coeur de ces romans dans un jeu perpétuel entre écriture de la réalité et fiction. »

Des portraits aussi en Une comme celui d’Alex berg dans le LibéL de ce samedi Krimi queen pour Alexandra Schwartzbrod dont le roman Ta fille morte  publié chez Jacqueline Chambon « Noir ». Écrit sur le mode de l’enquête avec quelques clichés du polar , le dossier incomplet sur l’auteur, le véhicule dans lequel on prend place, etc.

Elle a rencontré un de se lecteur avec qui elle a refait sa vie ; nous voici donc dans l’intimité de l’auteur. Comme  il travaille à l’OTAN, cela l’aide pour ses polars.

Enfin, pas vraiment de une à l’huma mais le cahier culture&savoirs s’ouvre sur la bio (et le portrait écrit par Philippe Aronson consacré à Jack (Arthur) Johnson, premier boxeur afro- américain de l’histoire.) Celui-ci affronte toutes les difficultés que l’on peut imaginer dans l’Amérique raciste des années 1910

 

Ils continuent leur carrière.

Claire Devarrieux du LibéL et Jean-Claude Lebrun de L’huma se retrouvent autour de Destiny, le roman de Pierette Fleutiaux (Actes Sud) ; la première pour souligner le côté fortuit de cette rencontre entre une grand-mère européenne riche et une jeune femme nigériane Destiny (en réalité Bridget). « La qualité du geste, et du texte, vient de ce que des remous souterrains sont tout de suite mis au jour. »

Une vie de paysage, le livre que Béatrice Commengé consacre à Lawrence Durell « impossible pour Thierry Clermont, d’épuiser les charmes ensorceleurs de ce petit livre au lyrisme doux, gorgé de lumière et de ciels. » Evocation des lieux de l’écrivain qu’on ne peut retracer de manière traditionnelle.

Sous le titre  La bibliothèque des refusés dont décidément l’histoire semble beaucoup plaire à la critique, Le Mystère Henri Picke de Foenkinos  fait son apparition dans La Croix

Le livre de la semaine, ou du moins du début de semaine, c’est A la lumière des choses que nous savons de Zia haider rahman, l’auteur, né au Bangladesh  s’est choisi un héros Zafar, dont le nom même évoque un effet de miroir au sein de la fiction. pour Florence Noiville il s’agit d’un grand et puissant roman, elle établit le parallèle entre vie du héros et celle de l’auteur.

Virginie Bloch-Lainé insiste pour sa part sur la violence du monde de haider Rahamn : Il est question de guerre, de démonstration mathématique, de l’amour entre deux personnes qui feraient mieux de se quitter et de géopolitique des passions. Elle poursuit en soulignant comment Zafar (le personnage) a connu l’humiliation sociale subie en Angleterre où le rang prime sur l’origine.

coté chroniqueurs

Etienne de Montety suit les pas d’Eric Hazan pour ce genre si particulier, le récit de promenade parisienne.

Le Paris d’Éric Hazan, c’est celui d’Hazan le parisien résume le critique qui, évidemment, partage ce goût de la flânerie documentée. Hommage à un opposé politique, autre formule, à propos de celui qui « arpente les trottoirs de gauche et  même d’extrême gauche, Tenant de l’autre rive, on ne lui tiendra pas rigueur de ces accès d’humeur ; au fond elle donne des couleurs à son récit un rapprochement de vieux amoureux? oui  amoureux du Paris qu’il connaît si bien et que nous aimons ensemble. »